Messieurs,
Voici le classement des 100 vins préférés de Wine Spectactor en 2011. Nous retrouvons certaines connaissances :
- N° 7 : Quinta do Vallado 2008
- N° 35 : Two Hands Bellas Garden 2009
- N° 47 : Hecht et Bannier, Côtes du Roussillon-Villages 2008
- N° 58 : Catena Malbec 2009 (le petit !)
- N° 99 : Château Ste-Eulalie Minervois La Livinière 2008 (on le trouve chez DIVO)
et tous ceux que Philippe (et vous autres) connaissez bien mieux que moi.
La meilleure note est le N° 50, "Les Pavots", Peter Michael, Knights Valley 2008 (98 WS).
Bonne journée.
mardi 22 novembre 2011
lundi 21 novembre 2011
Lundi soir, la semaine commence...

Envie d'une bonne bouteille ce soir, ça arrive aussi le lundi...et comme il faut parfois céder à ses envies...
Tout en buvant, je me dis que je peux tout aussi bien faire un petit article, pour partager, dont acte.
Je détirebouchonne un vin connu, Ilatraia 2003, le vin de la Tenuta Brancaia in Maremma, Toscane bord de mer, et je ne suis pas déçu...très bien noté à l'époque l'assemblage de 60% Cabernet Sauvignon, 30% Sangiovese et 10% Petit Verdot a bien mûri. Parce qu'il est loin d'être vieux ! si j'ai déjà eu des bouteilles en deçà, là il est au top de sa forme: nez très profond de fruits noirs, pruneaux, cassis, myrtilles. Réglisse, goudron, fumé finissent de parachever ce tableau plutôt on the dark side...on en sort envoûté, enivrer, mais on replonge dedans à la recherche de son âme damnée.
En bouche, il explose de matière, de puissance maîtrisée. Il n'en fait pas trop, donne beaucoup, toujours sur les mêmes notes, très complexe, avec une belle amertume finale, peu d'acidité, du chocolat noir, de la réglisse, des épices, du poivre, du thé noir, le tout enrobé dans des fruits mûrs à point...Millésime chaud, mais 13,50%, et beaucoup d'équilibre. Et la finale, avec des tannins assez présents, un peu secs, mais fins et une longueur admirable. Miam !
Oenophil
Bref, j'ai testé la sélection de la mouette

Bref, ce samedi, la mouette (Möwen en allemand...) était rieuse. L'invitation lancée, impossible d'y résister. J'ai donc réussi à y faire un saut très rapide, malgré un emploi du temps chargé. Et ça en valait la peine.
Comme annoncé, les superstars étaient là. Je jette un coup d'oeil sur la sélection du mois, rien de nouveau, mais je me fais la bouche tout de même avec un Château-Neuf du domaine de la Présidente, 2009, donc chaud, riche, assez alcooleux, mais sympa. Grenache dominante. Encore très sur le fruit.
Pas question de se ramollir, je m'attaque aux Fantastic 4:
1) Tinto Pesquera Janus Gran Reserva 2003, Ribera del Duero: pour avoir récemment ouvert mon dernier simple Crianza 2003, superbe, j'en attendais beaucoup. Et comme toujours dans ces cas-là, déception. Nez très animal, sur le cuir, le tabac, presque pas de fruit. En bouche, plutôt mou, sans personnalité, re-animal, des très beaux tannins, mais court, très court...booof quoi. A ce prix surtout.
2) Vite, le suivant: sur conseil du jeune inconnu derrière le bar, je poursuis avec le Penfolds Grange Shiraz 2006, alors que je pensais le déguster en dernier, vu la récente expérience du 2005, dont mes papilles gardent un souvenir ému...Selon le Monsieur, c'est le plus fin des 4...
bon, voyons: c'est pas tout faux, rien à voir avec le 2005, le fruit est vaguement similaire, mais le 2006 est fluet en comparaison ! Très joli cela dit, avec ses arômes d'herbes, de torréfaction, de cassis, de framboise, de poivre. En bouche, élégant, assez raffiné, avec une acidité modérée et très tardive, venant réveiller la langue. Très long. Très beau. Très 425.-- quoi.
3) Je pars pour le Cab' californien, mais je suis interrompu: on me conseille d'abord l'Ornellaia. J'aurais du dire non, mais bon. Ornellaia 2008 donc, assemblage "classique" bordelais, ultra précis dans les %: cabernet sauvignon 54%, 27% de Merlot, 16% de Cabernet Franc et 3% de Petit Verdot. "On" m'assure que c'est le Petit Verdot qui change tout. Faut pas déconner non plus, 3%, c'est 3%. Bon. C'est quand même pour lui que je suis venu surtout, un de mes vins préférés, sur un grand millésime dans la région de Bolgheri. Des notations flirtant avec les 3 chiffres. Couleur très foncées, confirmée par le nez, très "noir": myrtille, cassis, réglisse, une pointe de vanille. On pense tout de suite à Bordeaux. En bouche, c'est encore très jeune, mais on retrouve les mêmes fruits, la réglisse, la vanille. Mais quelle classe ! Dommage que j'aie un verre pourri, on sent tellement d'équilibre, de finesse sous une colonne vértébrale de tannins très doux, très fins. Chaque centimètre du palais est recouvert d'un voile merveilleux. Encore, encore ! Quelle profondeur de fruit, quelle longueur. J'adore.
4) C'est donc assez mal parti pour le petit dernier, le moins cher en fait: 88.--. Ce qui n'est pas rien tout de même, relativisons. Surtout si on sait qu'il a un grand frère "culte" qui vaut le double, mais introuvable. Donc, nez sur les herbes sèches, le café, la prune. Très mûr. En bouche, on retrouve la prune, le pruneaux, le côté un peu "Ouest sauvage", et une très jolie finale sur du café, du chocolat au lait. Souvenir de barrique, mais j'aime. Il a un côté "américain qui s'assume" qui me plaît. On oublie l'élégance et la finesse, mais il se défend bien le bougre. C'est bien fait, c'est plaisant, ça procure du plaisir. What else ? Le carton au prix de la bouteille ! Non quand même pas...
Merci la mouette !
Oenophil
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