Alors bon, quand on a une cave bien garnie et des vins à maturité, il y a de quoi faire et ne pas se priver...Et même si je n'ai pas encore fêté avec tous ceux qui mériteraient un bon verre de vin, voici quelques billets relatants les dernière bouteilles ouvertes à cette occasion.
Le jour même, je propose à mes parents, frères et soeurs, mes filles et ma chérie de nous retrouver tous au Baz'art à Lausanne, pour leur fire découvrir l'endroit, que j'affectionne tout particulièrement. Non seulement pour l'ambiance en général bien gaie et détendue, pour la qualité des plats (meilleures pizzas de Lausanne !) que pour la méchante propension desdits plats à se marier avec les plus grands vins que j'ai pu boire. La qualité des matières premières sans doute. Et aussi, pour le plaisir de partager un verre avec les patrons, devenus au fil des années des amis, partageant la même passion pour le noble breuvage.
Et c'est d'ailleurs avec leur accord que j'ai amené 2 bouteilles de ma cave ce soir là.
Et donc, après des tapas délicieux accompagné du vin du mois, un espagnol un peu rustique, nous entamons nos pizzas avec un Cellole 2001, année de mes filles qui en sont ravies.
Ouverte l'après-midi, il se montre sous un très beau jour: nez élégant sur le cuir, le tabac, les fruits rouges et noirs. on sent beaucoup de complexité. En bouche, on est immédiatement projetés dans le monde des Brunelli: une bouche droite, presque austère, toute en rigueur et en élégance. Rien ne dépasse, c'est beau, un peu froid peut-être. Un vin de gastronomie, à marier avec des plats à la truffe. Rappelons que c'est le meilleur millésime de Cellole jamais produit, du moins d'après James Suckling, à l'époque collaborateur de Wine Spectator (95 pts). Je n'en ai goûté moi-même que 4 ou 5, et jusque-là je suis d'accord.
Nous passons ensuite à la 2ème bouteille, du même producteur, mais hors DOc, puisque c'est une Super Toscans, et haut de la maison: Cerviolo 2001. Là aussi, un beau millésime, noté 92 points, pour cet assemblage de Sangiovese 40%, de Merlot 30% et de Cabernet Sauvignon 30%.
Ouvert l'après-midi, le vin a d'abord fait son grand timide, me laissant presque penser qu'il était très fatigué. Ce n'est que le soir qu'il a révélé tout son potentiel, sa grandeur: nez très profond sur les fruits noirs, le bois noble, les épices douces. Beaucoup de classe, de race. En bouche, un soyeux divin, des tannins poudreux, un longueur folle. La classe ! Tout le monde a été scotché. Un vin magnifique, italien jusqu'au bout de songles, comme on les aime !
La suite dans un prochain billet !
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